Sarah Mouen Makoua : une alumni qui n’a pas froid… aux yeux !
Quel a été votre parcours à l’ESDES ?
J’ai suivi le parcours généraliste puis je me suis spécialisée en marketing. Je me souviens de cours innovants notamment sur la sociologie des entreprises et sur la sensibilisation à l’Economie Sociale et Solidaire. Une approche éthique du business en avance de 10 ans sur son temps ! Au cours de mes études à l’ESDES, j’ai eu la chance de voyager dans une dizaine de pays et notamment en Suède en 2ème année (Erasmus) où j’ai pu suivre des cours interculturels en communication et marketing passionnants. Vivre 6 mois dans ce pays m’a fait découvrir une nouvelle approche de l’apprentissage et m’a confortée dans l’envie d’un projet international. L’ESDES est un formidable accélérateur d’ambition, d’ouverture du champ des possibles avec une dimension globale et responsable.
Parlez-nous de vos expériences professionnelles
À l’issue de l’ESDES, j’ai travaillé dans plusieurs domaines (influence media, audiovisuel, entertainment international, communication corporate…) avant d’intégrer Avisio comme Chargée de projet account manager. Les deux fondateurs m’ont introduit au monde de la start up (méthode agile, test and learn). J’ai beaucoup appris mais il me manquait la partie créative de mon travail. Ayant décelé mon besoin, ils m’ont encouragé et soutenus à me lancer comme entrepreneur.
Comment avez-vous eu l’idée de vendre des parkas ?
J’ai voulu proposer un produit universel : il pleut sur tout le monde ! J’ai donc pensé à la parka, sans doute à cause de mes origines bretonnes. J’ai souhaité lui ajouter un vent de fraicheur, la moderniser pour faire passer et « porter » des messages, notamment de mieux vivre ensemble. En 2020, j’ai monté un premier business plan et j’ai rencontré WE JUMP, l'incubateur de jeunes marques éthique initié par Panafrica. J’ai ensuite lancé une collecte sur Ulule pour faire connaitre mon projet en novembre 2021 et lancer la fabrication des parkas.
Quelle est la valeur ajoutée de votre Parka ?
Dans mon choix entrepreneurial, la valeur de codéveloppement est importante. J’ai entrepris un partenariat avec Panafrica pour récupérer des stocks de tissus issus de Côte d’Ivoire ou fabriqués en Afrique. D’autre part, la parka est élaborée à partir de plastiques recyclés (90 %) et composée de plastiques marins récupérés dans les mers et océans. On compte 1 kg de plastique recyclé par parka. Nakka est la première veste colorée qui dépollue la mode !
Pourquoi avoir choisi le nom de Nakka ?
Nakka signifie « rocher » en Doualo (langue littorale du Cameroun, pays dont est originaire ma mère). Etant née en Bretagne, mes points d’ancrage sont les coteaux rocheux et le granite qui est le symbole de la durabilité. À travers « Nakka », je souhaitais aussi vendre le voyage dans un vêtement traditionnel et qualitatif. C’est une marque fusion pour faire entrer le métissage dans la consommation de demain.
Quelle ambition portez-vous pour votre société ?
Je souhaite développer une nouvelle collection, enrichir la gamme accessoires de voyage et me lancer sur le marché européen. J’apprends beaucoup de mes concurrents même si je suis convaincue qu’il n’y a pas réellement de concurrence : il faut juste accorder son business model au marché.
Quelles valeurs incarnez-vous en tant qu'entrepreneur ?
Les principales valeurs sont l’inclusion, le vivre ensemble, l’équité professionnelle, la qualité des produits et le respect de l’environnement. Comme me l’a indiquée une amie, j’ai appliqué 10 ans plus tard les principes de l’ESDES « Faire de l’économie en prenant en compte l’humain, l’environnement et l’économie responsable ».
Une citation qui vous guide ?
Seul on avance, ensemble on va plus loin.
👉 Plus d'infos : https://nakka.earth/
📧 Contact : sarah@nakka.earth
🙏 Pour participer à la levée de fonds du projet rendez-vous sur https://nakka.lendeers.
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